Comment numériser ses diapositives

Si comme moi, la photographie est un moyen de rapporter un témoignage de ce qui nous entoure, un témoignage du présent, alors vous serez sans peut être intéressé par explorer un peu le passé.

 

1969 le Douro a Port

Diapositive scannée / Le Douro à Porto en 1969

 

Il n’est pas rare, dans chaque famille, d’avoir un tiroir plus ou moins poussiéreux de vieilles photos d’une ou deux générations en arrière. C’est un plaisir de partir à leurs découvertes comme si on ouvrait un vieux coffre au trésor.

L’âge faisant et la technologie évoluant, le rétroprojecteur et le papier ne sont plus nécessairement les moyens les plus efficaces pour diffuser, conserver et archiver ces précieux documents.

 

1983 Diapositive scannée / Port de La Rochelle 1983

 

 La numérisation des documents est un bon moyen de pérenniser et archiver des images afin que celles-ci soient facilement diffusables et reproductibles.

Les Solutions :

Il est possible pour cela de faire appel à des professionnels. Moyennant 0,60 € par diapositives, vous aurez de très bons résultats. Cela nécessite tout de même une bibliothèque d’image restreinte ou un budget conséquent.

Il reste possible de s’occuper de cette tache soit même. Ce sont des solutions valables pour les personnes ayant un grand nombre d’images ou qui utilise du matériel argentique régulièrement mais surtout, qui ont du temps. 

 

1973

Diapositive scannée / 1973

  •  Les scanners, performance et coût.

Certains scanners spécialisés abordables ou scanner de bureau performant donnent des résultats corrects. Le rendu ne sera pas ultra-qualitatif mais suffisant pour conserver des souvenirs.

Les très réputés Nikon Coolscan feront partis des solutions présentant un résultat professionnel. Malheureusement, ce type de scanners est très coûteux et si l'on parle des Coolscan en question, ils ne sont actuellement plus produits. La suite logicielle qui leur est associée permet un post-traitement assez automatisé. Le temps de numérisation reste toutefois assez long.

  • Photographier la diapo avec un appareil photo.

C’était la solution originelle utilisée pour dupliquer des diapositives avec les systèmes "reprodia". Pour ceux qui voudraient retrouver le charme de l’ancien, il s’agit d’un système de souffler sur rail qui gére le grandissement et un support de diapositive à mettre devant l’objectif monté sur le soufflet.

Le montage est assez conséquent et lourd. La qualité d’image dépend, elle, du boîtier et de la qualité optique de l’objectif. On peut donc avoir quelque chose d’extrêmement qualitatif.

Cela nécessite de passer un peu de temps sur l’étalonnage et la mise au point du système. La qualité de l’éclairage est également très importante.

La solution que j’ai choisie pour ce travail se rapproche de ce système de soufflet. Il s’agit du module Nikon ES-1.

 

1969 Université de Coimbra

Diapositive scannée / Université de Coimbra 1969

 

La Numérisation avec le Nikon ES-1:

 

Le Nikon ES-1 est un module à visser sur le pas de vis avant d’un objectif de diamètre 52 mm.

Le module est composé de deux tubes emboîtants qui coulissent. Cela permet de gérer la distance de mise au point de la diapo à un grandissement donné.

 

La diapositive sera elle placé à l’avant du tube. Elle est maintenue par un système de pince souple derrière un diffuseur bien épais.

 

                     Nikon ES-1 Nikon ES-1                                           AFS-G 40mm Micro nikkor Nikon ES-1 AFS-G 40mm et Nikon ES-1

 

Il "suffit" alors d'ajouter une bonne source lumineuse et de déclencher : Votre diapositive est numérisée!

 

1969 région de Minho

Diapositive scannée / Région de Minho 1969

Je vous l'accorde, c'est un tout petit peu plus complexe que cela.

 

Le matériel complet que j'utilise pour cette tache est le suivant :

  • Nikon D7100
  • AF-S Micro Nikkor 40mm 1:2.8 G
  • Nikon ES-1
  • Trepied Benro Travel Angel C269-M8
  • Rotule Benro G3 
  • Lampe Ikea Jansjö à LED
  • Câble USB UC-E6
  • Laptop ASUS UX31A
  • Logiciel digiCamControl
  • Logiciel Adobe Lightroom
  • Logiciel Polaroid Dust & Scratch removal

 Scan de diapo

 Montage pour le scan de diapositive

   

Voici point par point la méthode que j'ai appliquée.

 

  • Installer le boîtier sur un trépied
  • Monter l'objectif Macro.
    J'ai choisi pour cette tache le AF-S Micro Nikkor 40mm 1:2.8 G. La focale, sur un boîtier à capteur APS-C, me paraissait la plus adaptée à ce travail et son diamètre de porte-filtre est de 52 mm.
  • Visser le module ES-1 sur l'objectif.
  • Placer une source lumineuse (attention à la balance des blancs) en face du diffuseur.
    Afin de vérifier l'homogénéité de l'éclairage, il est alors intéressant de vérifier 
    l’absence totale d'ombre à l'aide du Liveview par exemple.
  • Brancher le boîtier à un ordinateur.
    Pour plus de 
    simplicité et pour un meilleur confort de travail, j'ai choisi de brancher le boîtier.
    Je le pilote à l'aide du logiciel digiCamControl. Cela me permet de régler précisément l'autofocus à l'aide du LiveView directement sur l'écran de l'ordinateur. Les photos s'enregistrent sur le disque dur.
  • Nettoyer les diapositives
    Ce n'est pas forcément nécessaire, mais la poussière est l'ennemie du reproducteur de diapos et les poussières adorent se poser sur les films! Une poire soufflante et un pinceau doux feront l'affaire en restant délicat. Plus la diapositive sera propre, moins il y aura de travail à faire en post traitement.
  • Faire la mise au point.
    C'est l'étape la plus délicate à réaliser. En effet, la mise au point peut se faire en agissant sur deux éléments, la longueur du tube de l'ES-1 et la mise au point de l'objectif lui-même.
    Il faut donc jouer avec ces deux composantes ainsi qu'avec le grandissement et le cadrage.
    Le but est de maximiser le grandissement sans rogner l'image. Pour m'aider, j'ai effectué une marque sur le tube afin de toujours conserver le même grandissement.
    A partir de ce réglage, la mise au point de l'objectif peut se faire soit manuellement soit en autofocus. Le système piloté par digiCamControl est assez performant et permet des micro-ajustements.
    Il est important de vérifier la mise au point régulièrement au cours de la séquence. Les changements de diapositives peuvent faire légèrement bouger le fut et décaler la mise au point.

    Scan de diapo

 Nikon ES-1 monté sur D7100 et AF-S Micro NIKKOR 40mm 1:2.8G

  • Faire la mesure d'exposition.
    Elle doit être effectuée pour chaque diapositive.
  • Déclencher
    Mes paramètres de prise de vues sont les suivants :
        - Priorité ouverture
        - Ouverture F/9
        - ISO 100
        - Balance des blancs en auto
        - Format d’enregistrement de l'image RAW

Voilà, vos diapositives sont numérisées. Une fois que les premiers réglages sont faits, la manip est assez rapide.

Il est maintenant nécessaire de passer au post traitement. 
 

1969 Espagne

 Diapositive scannée / Espagne 1969

  

Le Post Traitement :

Celui-ci sera plus ou moins long en fonction de la qualité des diapositives. Les lots que j'avais à traiter étaient assez âgés ( entre 40 et 50 ans tout de même) et le travail a été relativement conséquent. Les plus compliquées à gérer sont les décolorations partielles et les grosses dominances colorimétriques jaunes, bleues ou magentas qui en résultent. Les poussières et rayures se traitent relativement efficacement avec des solutions logicielles.

 

1969 Espagne

Diapositive scannée / Espagne 1969


Pour le développement des RAW j'utilise Ligtroom (n'importe quel autre développeur fera l'affaire). Il est important de numériser les diapositives en RAW, car ce format vous laissera beaucoup plus de latitudes pour corriger vos images.
Au développement j'applique les corrections de luminosité et contraste classique. Au choix et selon l'esprit de la numérisation, on pourra en profiter pour légèrement corriger une exposition qui n'était pas optimale au moment de la prise de vues.
C'est aussi à ce moment que je recadre l'image pour ne conserver que la photo. Avec la petite de marge de manipulation que je me garde, j'arrive à une image de 17 Mpixel (sur les 24 potentiels) largement suffisant pour n'importe quelle impression courante.

C'est maintenant le moment des corrections. J'ajuste la balance des blancs pour compenser les décolorations. Si la dominante est très importante et que cela ne dénature pas la photo, Il est possible de faire une désaturation partielle de cette teinte dominante.
Enfin avec l'outil tampon, il est possible de retirer les plus grosses taches.

C'est le moment de s'occuper des photos pour lesquelles il reste le plus de taches, griffures ou poussière. Pour cela, j'utilise le freeware de chez Polaroids "Dust & Scratch removal". On peut très simplement sélectionner la zone à traiter sur l'image et appliquer une correction automatique. Celle-ci fonctionne assez bien. Attention tout de même aux films à gros grain, car les images seront lissées après ce traitement.

1973

Diapositive scannée / 1973

 

Voici la méthode la plus économique et la plus qualitative que j'ai trouvée pour scanner des diapositives. Le temps consacré est relativement raisonnable et le résultat à la hauteur de ce que j'attendais.

 

La prochaine étape pour moi sera de numériser des négatifs. Le processus est similaire, seul le post traitement est différent avec une inversion de la courbe de tonalité. La seule raison qui m’arrête pour le moment (hormis le fait que je n'ai pas de négatif sous la main !) est de trouver un support de négatif qui me permettra de les passer facilement entre les pinces souples de l'ES-1 sans les abîmer. Je devrais trouver une solution rapidement ce qui me permettra de compléter cet article.


Avec les capteurs ultra pixelisés et très dynamiques produits actuellement les images sont très détaillées aussi bien dans les ombres que dans les parties plus lumineuses. Le piqué est très présent et pour peu que la mise au point est été bien faite à la prise de vues, la netteté sera parfaite pour de grands tirages.
Finalement, seuls les effets du temps sont difficiles à gommer. Mais il en va des photos comme des Hommes, ces petits défauts leurs donnent un certain charme et il ne sera pas nécessaire d'user (ou d'abuser) de filtres "instagram" pour donner du caché à ces photos.

 

           1969 Eglise typique du portugal       1963       1969 Fête au village

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Commentaires: 30
  • #1

    LHOMME JOEL (mardi, 07 avril 2015 17:58)

    Bravo pour ce tuto. À mon retour de Madagascar en 1979 j'avais fabriqué une boite à lumière pour dupliquer mes nombreuses diapos. Aujourd'hui je l'utilise toujours et si le boitier a changé l'optique reste la même. PENTAX M 50 mm macro sur une bague allonge de 25 mm. Avec le PENTAX K5II c'est très bon, avec le K3 à la limite ça pique trop. Avec le numérique aujourd'hui c'est plus facile grâce à la dynamique de nos boitiers. C'est bien d'avoir fait ce tuto, je pense que tu auras de nombreux amateurs.

  • #2

    EFDE (jeudi, 12 novembre 2015 17:31)

    Bonjour

    Pour scanner vite et bien mes (nombreuses) diapos, j'ai d'abord réalisé un banc de repro avec un boitier (550D), un obj macro (100mm), un support home-made pour y introduire mes diapos une à une et une lampe lumière du jour.
    C'était pas mal, mais ... une à une ... bof !
    J'ai tout démonté et j'ai récupéré un vieux projecteur Kodak SAV 2000, viré l'objectif et mis face à face avec les boitier, obj et lampe du banc précédent. La seule difficulté est de bien tout positionner et de bien les fixer. Ensuite, ce n'est que du bonheur, avec le panier carrousel de 80 diapos et la télécommande du projo, ça défile en un rien de temps et le résultat est tout à fait correct. Il n'y a plus qu'à rajouter l'identification des photos sur l'ordi , etc

  • #3

    Jérôme (jeudi, 12 novembre 2015 19:26)

    Bravo EFDE pour cette modif qui a l'air très efficace.

  • #4

    delphine (lundi, 01 février 2016 16:11)

    Bonjour,

    Sympa les explications.
    J'ai acheté le slide duplicator de Polaroid, vous conseilleriez quoi comme puissance de lampe ?

  • #5

    Jerome (lundi, 01 février 2016 19:46)

    Merci!
    J'utilise cette lampe Ikea :
    http://www.ikea.com/fr/fr/catalog/products/60213782/

    Il s'agit d'une lampe led de 2W . Les spécifications indiquent 70 lumens. Le plus important, c'est d'avoir un faisceau large pour garder la plus grande homogénéité possible.

  • #6

    Delphine (lundi, 01 février 2016 22:58)

    Super merci, j'aurais pensé que ça faisait juste 2w.
    Merci beaucoup.

  • #7

    dELPHINE (mardi, 02 février 2016 08:19)

    Bonjour, oups c'est encore moi, plutot blanc chaud 3000k ou lumiere du jour 5500k ?
    Désolée encore, et merci

  • #8

    Jerome (mardi, 02 février 2016 09:08)

    Pas de soucis, cet espace est fait pour ça!

    Pareil, il faut que se soit homogéne. Vu qu'on travail en RAW, peut importe la température. Tant qu on la connaît, on pourra ajuster le résultat dans la partie post-traitement. Vous verrez que si vos diapo sont un peu âgée, ça va de toute façon être un peu prise de tête.

  • #9

    delphine (mardi, 02 février 2016 09:42)

    Merci beaucoup pour vos réponses en tout cas, je vais acheter la lampe et j'essaierai.
    Ce sont surtout des photos souvenirs de famille, donc même si ce n'est pas parfait ça fera plaisir de les voir ou revoir.
    En tout cas merci à vous de vos conseils.

  • #10

    Jerome (mardi, 02 février 2016 13:22)

    De rien :-)

  • #11

    Alain (jeudi, 03 novembre 2016 09:38)

    Petit up! Après avoir comparé les différentes méthodes choisies par d'autres (le cerveau humain est fertile et parfois tortueux) j'ai choisi également le système ES-1 et le 40mm macro en APS-C. La méthode est bonne et sans bricolage excessif. Après essais j'ai fait le choix d'utiliser une lampe plus puissante et plus blanche. Pour le passe-vue pour négatif j'ai opté pour le bricolage suivant : https://www.youtube.com/watch?v=bFDwGuBqLtg. Parfait, simple à réaliser. Il me restait quelques caches à charnières. Pour les négas couleur faire la BdB sur une partie vierge du film. Je n'ai pas le logiciel de contrôle sur ordi. Maintenant ya plus qu'à trouver le courage de traiter plusieurs milliers de dias. Ce n'est pas la partie la plus simple. Bon courage à tous les forçats !

  • #12

    Jacques BULTOT (dimanche, 13 novembre 2016 14:31)

    Très bon article, j'ai acheté le matériel recommandé.
    Je suis certain de pouvoir le mettre en oeuvre grâce à vos professionnelles recommandations

  • #13

    Jérôme (dimanche, 13 novembre 2016 22:56)

    Merci Alain pour le retour!
    Intéressant la méthode pour les négatifs. Pas de risque de rayures néanmoins?
    J'ai essayer les néga. Pour le noir et blanc, facile, pour la couleur, même en faisant la balance des blanc, le filtre orangé bouffe quand même beaucoup les couleurs en sortie je trouve, mais bon, ça reste une solution.
    Pour le coté forçat, c'est exactement ça! je venais de terminé une bonne centaine de diapos .... mon ordi a cracher ... rebelote. donc .. les soirées d'hiver vont peut être me redonner la motivation de m'y atteler. Pour info, avec ce lot, je me suis aperçu que les Agfa vieillissaient beaucoup moins bien que les kodak avec une dérive franche vers les magentas.

    Jacques merci pour ces messages toujours très appréciés! n'hésitez pas a revenir partager ici vos expériences, poser vos questions et apporter vos réponses.

  • #14

    Alain (mardi, 22 novembre 2016 11:36)

    Bonjour,
    Je m'aperçois que je suis allé bien vite lors de ma première intervention. Je n'avais même pas dit bonjour.Pour le petit passe-vue je ne fais pas coulisser. J'ai gardé les tétons de positionnement situés à l'intérieur qui me permettent de rester cadré d'une vue à l'autre. C'est plus long quoique avec le recadrage… Et puis tous nos vieux films, honnêtement ils ne vont que continuer à se dégrader, hélas. Les protections sous cache verre sont les pires. Elles gardent l'humidité. Je viens de m'apercevoir que jai perdu tout un reportage sur le Mexique datant des années 80. C'était de la Kodachrome 25.Pour le masque orangé je me dois d'être plus précis. Il faut prendre les valeurs sur une partie de film orange, créer un calque couleur unie dans Photoshop et mettre sur différence. La chromie derrière est très réduite. Pour les suivantes il suffit de remplacer l'image sous le calque couleur unie. A+

  • #15

    Alain (mardi, 22 novembre 2016 11:53)

    Pour prendre les valeurs sous PS prendre la pipette, bien entendu.
    Pour les négas qui passent dans le passe-vue c'est une occasion supplémentaire pour trier celles qui valent vraiment le coup. Vu le travail que cela représente, je me rends compte que je suis de plus en plus sévère sur les images qui méritent d'être conservées. HéHé ! Quand tout sera fini je crois que j'aurai le courage de jeter tout mes documents argentiques. J'ai déjà commencé. Cela me rajeunit et je n'ai pas la nostalgie de l'argentique. J'ai vécu le passage de l'un à l'autre et je ne regrette pas les longues journées passées dans le noir ou dans le rouge, les vêtements abîmés par les bains. Et je ne parle pas des hivers sans lumière : entrée au labo avant le jour et sortie alors qu'il fait déjà nuit. C'était à devenir neurasthénique. Le studio n'était guère plus agréable en hiver, surtout avec les poses longues à la chambre dans le noi complet et les éclairs de Balcars qui bousillaient les yeux. C'est quand même pas mal le numérique.

  • #16

    Alain (mercredi, 22 février 2017 15:54)

    Toujours moi!
    Je m'attaque aux négas couleur. J'ai bien mieux pour enlever le masque orange et plus rigoureux. Lors de l'ouverture dans Camera raw ou LR inverser CHAQUE courbe RVB en mettant le départ en haut à gauche le plus à l'aplomb du début de la courbe en cloche que fait l'histo de la couleur et l'arrivée en bas à droite à la fin de cette courbe. La courbe ainsi créée représente un Z plus ou moins ouvert en fonction de l'ambiance de l'image. J'affine en contrôlant le point blanc. D'habitude je fais mon point blanc en début de correction d'image, ça évite de tâtonner. Je ne fais jamais un point blanc creux à 0. Je fais C=3, M=2, J=2, N=0. Comme en photogravure ça permet de garder de la matière et de ne pas avoir les hautes lumières brûlées.

  • #17

    Jérôme (mercredi, 22 février 2017 23:37)

    Merci Alain pour tes apports pertinents et constructifs.
    N'hésite pas à me proposer quelques screenshots et quelques commentaires pour les accompagner si tu souhaites que je complète l'article avec tes expériences et tests.
    Si ça te tente, tu peux me contacter par mail grâce à l'onglet "contact", nous pourrons ainsi échanger par mail.

  • #18

    Pierre J. (mardi, 05 septembre 2017 01:06)

    Bonjour,
    Une question sur un boitier APS-C, le Micro nIkkor 40mm permet-il de reproduire la diapo au format 1/1 ou y-il un recadrage ?
    J'utilise actuellement avec l'ES)1 un micro Nikkor 55mm , bague PK13 et D600 avec la lumière du jour, c'est nickel.
    http://apphotnum.free.fr/N2B63.html

  • #19

    Jérôme (mardi, 05 septembre 2017 20:14)

    Bonjour Pierre,

    Merci pour le partage et jolie tuto ;)

    Pas de recadrage nécessaire, ça courte focale et son rapport 1:1 permettent une distance de mise au point extrêmement courte.
    Ceci dit, je me laisse souvent une petite marge!

    Et grande nouvelle pour les reproducteurs avec la sortie du Nikon D850 et son mode "spécial scan" assorti de l'ES-2 et ses passe-vues, tout pour des reproduction de TRES grande qualité.
    Reste le prix conséquent, mais rapporter à la valeur d'un coolscan 5000 à l'époque et au vu de la définition n'est pas si élevée.
    Un volontaire pour un test?

  • #20

    schmitt (jeudi, 09 août 2018 15:54)

    bonjour
    bravo pour la démo très convaincante;
    j'ai un D750 mais aucun objectif de diamètre 52mm.
    mon objectif macro est le AF-S VR Micro-Nikkor 105mm avec un diamètre de 62mm
    y a t il une solution pour travailler avec l'ES1
    quelle différence avec l'ES 2 ?
    encore merci
    François SCHMITT

  • #21

    Jérôme (samedi, 18 août 2018 15:26)

    Bonjour François,
    Il est tout à fait possible d'adapter l'ES-1 sur un objectif de diamètre 62 mm à l'aide d'une bague de réduction comme celle-ci.
    http://www.cameradepot.fr/boutique-tag-bague_de_conversion.html

    Par contre vu la focale, le rapport de grandissement ne sera pas optimal. Pour un 24x36 il est conseillé d'utiliser l'ES-1 ou l'ES-2 avec un 60mm macro.

    Pour l'ES-2, ce système a été sortie avec le D850 qui à une option de duplication dans ses menus. Ceci doit permettre une automatisation des réglage pour cette tache. Je ne doute pas du bon résultat d'un tel système. En plus de ça ils ont cogité un système de cage négatif qui solutionne les problèmes pour le scan de négatif.
    Si ce n'est pour faire que des diapos. l'ES-1 moins cher doit faire correctement le boulot.

  • #22

    Pierre PAGNIEZ (dimanche, 30 décembre 2018 19:52)

    Pour numériser un nombre important de diapositives dans le cadre d'un Comité d'entreprise, j'ai choisi une solution un peu plus rapide : https://transfer-lab.com/materiel-de-transfert/2469-banc-de-transfert-de-diapositives.html .
    Pour l'APN j'ai retenu un Canon EOS 800D (APSC) avec un objectif macro de 90 mm Tamron.
    Je suis un peu étonné des premiers résultats avec des photos de vacances à la montagne et à la mer (pellicules AGFAChrome Pro et KodaChrome vers 1974 ): il y a trop de dynamique, les blancs sont cramés, les noirs bouchés. Je me demande si je ne vais pas passer systématiquement en HDR.
    Avez vous rencontré ce type de Problème ? Quel est votre conseil ?

    Merci de votre réponse.
    PPz

  • #23

    Jérôme (lundi, 31 décembre 2018 16:02)

    Bonjour Pierre,

    Quels sont vos reglages coté boitier ?

  • #24

    Pierre PAGNIEZ (lundi, 31 décembre 2018 17:35)

    Merci de votre réponse
    Projecteur de diapositives et APN sur un banc optique, déclenchement filaire
    Images RAW
    ISO 100
    Priorité Ouverture : ouverture f/8, temps de pose 1/15

  • #25

    Jérôme (lundi, 31 décembre 2018 17:53)

    Les reglages sont bons.
    Est ce que les images ne sont pas deja trop contrastées?
    Sinon, oui effectivement du HDR ou plus simplement un post traitement un peu soutenu sur lightroom.
    Autre possibilité, la lumière du banc trop forte. Ça fonctionne comment ce banc? Y a t'il u. System de lentilles entre la diapo et l objectif? La lumière est elle homogène ?

  • #26

    Pierre PAGNIEZ (mardi, 01 janvier 2019 21:19)

    Oui, les paysages de montagne ou de bord de mer sont souvent contrastés.
    Oui après un passage sur LR c'est mieux, mais cela prend du temps.
    Mais dans le cadre d'un CE j'aimerais proposer quelque chose de simple pour les utilisateurs.
    Avec un 60 mm macro de canon j'avais photographié le fond blanc il y a quelque temps : ISO 200 Ouverture f/9.0 et temps de pose de 1/200
    dans ces conditions les relevés de lumière avec LR en mode Développement donnent : au centre 82% et 72 dans les bords.

    A propos du fonctionnement du banc (extraits du site du vendeur) :
    "La partie éclairage du projecteur est composé d'une lampe de faible puissance avec lentilles convergentes et diffuseur Blanc neutre afin d'obtenir un rétro-éclairage blanc uniforme."
    En option (je n'ai pas retenu cette option) ,un condenseur optique macro corrigé a 4 lentilles permettant a n'importe quel appareil photo compact même sans mode macro de prendre un cliché de la diapo sans perte de qualité.

    Pour la suite, je prévois de développer un système qui pilotera automatiquement la prise de vue :
    - Avancement de la diapo suivante
    - prise de vue de l'APN
    - Diapo suivante
    - ect.

    PPz



  • #27

    Bruno Ruetsch (lundi, 22 juillet 2019 00:30)

    bonjour à tous,
    je veux numériser mes 40 000 diapos...L'ES me parait la solution mais il me manque l'objectif macro:un zoom 70-300 (plus economique) est-il utilisable afin d'avoir une photo plein cadre ? (la distance mini de mise au point joue-t-elle?)
    merci

  • #28

    Jérôme (lundi, 22 juillet 2019 08:30)

    Bonjour Bruno,
    Dans ce genre de prise de vue le rapport de grandissement est tres important. C'est lui qui permet d'avoir une définition importante. Pour que la prise de vue soit possible,il faut que la distance de mise au point reste dans les limite de l'ES-1.
    Le 70-300 ne respecte pas vraiment ces 2 points. MaP mini 95 cm en mode "macro" et rapport de grandissement autour de 1:2 si j'ai bonne mémoire, ceci n'en fait pas un bon candidat pour cette activité.

  • #29

    kalagani (mercredi, 04 décembre 2019 17:43)

    Bonjour Jérôme,
    séduisant comme idée, alors niveau coût j'ai regardé vite fait sur LBC:
    un Nikon D850 à partir de 1990€ nu
    un Coolscan V à partir de 500€
    Si l'on a aucun des 2
    la solution appareil photo laisse t-elle loin derrière le Coolscan au point qu'il vaille mieux investir dans l'appareil?
    Merci

  • #30

    Jérôme (dimanche, 08 décembre 2019 02:19)

    Bonjour Kalagani,

    Si on ne parle uniquement que de scan de diapo, alors je dirais que non.
    Après .... il serai quand même bien dommage de n'utiliser un si bel appareil qu'est le D850 que pour cette tache!
    C'est donc difficilement comparable.